Le pétrole russe sera livré en contournant les détroits de Bosphore et de Dardanelles. La mise en oeuvre de ce projet pourrait commencer prochainement. Comme l’a annoncé un porte-parole de la diplomatie grecque Iorgas Kumutsacos, les gouvernements grec, russe et bulgare ont enregistré un « progrès rapide » lors de l’examen des derniers détails de l’accord sur l’oléoduc Burgas-Alexandroupolis. Le document pourrait être signé dans les premiers jours de la nouvelle année.
Le projet tripartite prévoit le transport du pétrole russe vers les terminaux sur la Méditerranée en contournant les détroits turcs Bosphore et Dardanelles. Le pipeline reliera le port bulgare de Burgas sur la mer Noire au port grec d’Alexandroupolis sur la mer Egée. Il permettra de diversifier le transport du pétrole en provenance de la Russie et des pays de la Caspienne vers les marchés internationaux, rendre ces derniers indépendants de la situation compliquée dans les détroits. Voici ce que dit à ce sujet le politologue russe Vladislav Zagachvilli.
La nécessité de la construction s’explique par le manque de ports marins russes d’où elle pourrait envoyer des pétroliers. Or, le passage des navires à grand tirant d’eau par le détroit de Bosphore devient compliqué à cause des limitations imposées par la Turquie. La partie turque l’argumente par une navigation très animée et par son soucis de protéger l’environnement. De cette façon, le détroit entre les mers Noire et Méditerranée est devenu un goulot d’étranglement pour les exportations pétrolières russes. Afin d’y remédier il faut construire un pipeline contournant ces détroits.
Le projet tripartite prévoit le transport du pétrole russe vers les terminaux sur la Méditerranée en contournant les détroits turcs Bosphore et Dardanelles. Le pipeline reliera le port bulgare de Burgas sur la mer Noire au port grec d’Alexandroupolis sur la mer Egée. Il permettra de diversifier le transport du pétrole en provenance de la Russie et des pays de la Caspienne vers les marchés internationaux, rendre ces derniers indépendants de la situation compliquée dans les détroits. Voici ce que dit à ce sujet le politologue russe Vladislav Zagachvilli.
La nécessité de la construction s’explique par le manque de ports marins russes d’où elle pourrait envoyer des pétroliers. Or, le passage des navires à grand tirant d’eau par le détroit de Bosphore devient compliqué à cause des limitations imposées par la Turquie. La partie turque l’argumente par une navigation très animée et par son soucis de protéger l’environnement. De cette façon, le détroit entre les mers Noire et Méditerranée est devenu un goulot d’étranglement pour les exportations pétrolières russes. Afin d’y remédier il faut construire un pipeline contournant ces détroits.
Le futur oléoduc Bourgas-Alexandroupolis, long de 280 km, permettra de pomper de 15 à 35 millions de t du pétrole par an. La construction devra s’achever vers 2010.
Le Mémorandum au niveau gouvernemental des trois pays sur la construction en commun du pipeline trans-balkanique a été signé en avril 2005 à Sofia. Ces derniers mois les efforts des parties étaient concentrés sur la rédaction du texte de l’accord. Ainsi, on décidait du montant de la part de chacun des 3 pays à ce projet. A en juger d’après la déclaration du diplomate grec, les difficultés principales ont pu être surmontées.
Le Mémorandum au niveau gouvernemental des trois pays sur la construction en commun du pipeline trans-balkanique a été signé en avril 2005 à Sofia. Ces derniers mois les efforts des parties étaient concentrés sur la rédaction du texte de l’accord. Ainsi, on décidait du montant de la part de chacun des 3 pays à ce projet. A en juger d’après la déclaration du diplomate grec, les difficultés principales ont pu être surmontées.
