LE BILAN DE L’ANNEE 2006 : SANS LA PARTICIPATION ACTIVE DE RUSSIE RESOUDRE LES PROBLEMES ESSENTIELS MONDIAUX SERAIT IMPOSSIBLE

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L’année 2006 touche à sa fin. Notre observateur politique Edouard Sorokine réfléchit aux bilans de la politique étrangère pour la Russie. Il me semble qu’en gros l’année était bonne pour la Russie.
L’année 2006 touche à sa fin. Notre observateur politique Edouard Sorokine réfléchit aux bilans de la politique étrangère pour la Russie.
Il me semble qu’en gros l’année était bonne pour la Russie. Son rôle dans les affaires internationales a augmenté car la puissance économique et militaire du pays s’est consolidée. Le fait d’avoir bien défini les tendances et les perspectives du développement international y est pour quelque chose. Les principes collectivistes deviennent primordiaux pour résoudre les problèmes-clés du monde multipolaire. Moscou a profité de cette circonstance dans son activité politique à l’échelle internationale.
Cette année, la Russie présidait le G-8. A l’Occident, tout le monde n’en était pas content. Mais le sommet à Saint-Pétersbourg a eu lieu cet été. Les chefs des pays du G-8 ont formulé, à l’initiative de Russie, des principes de sécurité énergétique, de responsabilité commune des producteurs, des consommateurs et des transitaires. Il importe maintenant que ces décisions soient mises en pratique.
Les questions liées à l’énergie étaient dominantes dans les relations entre la Russie et l’Union Européenne. C’est normal. Le gaz russe couvre 50-70% des besoins de l’Europe, le pétrole – 30-40%. On ne s’attend pas aux changements sérieux dans l’immédiat. La position de Pologne a empêché de lancer les pourparlers entre la Russie et l’Union Européenne sur un partenariat stratégique. Mais tout porte à croire que cela aura lieu au début de l’année prochaine, en 2007.
On constate avec regret que la situation dans la sphère du désarmement n’est pas bonne. Il y a des tentatives alarmantes de saper le système existant de non-prolifération. Il faut arrêter ces tentatives mais les méthodes de dissuasion et d’isolement ne donneront pas de bons résultats : il faut de la patience, de la fermeté, des calculs raisonnables. La Russie en a fait preuve en 2006, notamment, aux pourparlers multilatéraux sur le programme nucléaire iranien et nord-coréen. La position de notre pays concernant le règlement au Proche-Orient est bien définie aussi. Il s’agit de faire appel à toutes les parties intéressées pour arriver à la paix dans cette région instable. Un autre résultat de l’année qui part : l’accord russo-américain passé à Hanoï a couronné la longue histoire de l’adhésion de Russie à l’Organisation mondiale du Commerce. Donc, l’année 2006 expire. Elle a fait comprendre que sans la participation active de Russie résoudre les problèmes essentiels mondiaux serait impossible.
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