Près de 250 organisations catholiques, dont 230 sont des paroisses, existent en Russie, a indiqué l'archevêque. En font partie deux ordres monastiques, deux séminaires, l'un à Novossibirsk et l'autre à Saint-Pétersbourg, l'Institut jésuite de théologie, d'histoire et de philosophie à Moscou, les structures de Caritas et des médias catholiques, a-t-il expliqué.
Deux églises catholiques sont en activité à Moscou: la cathédrale de l'Immaculée conception et l'église Saint-Louis. Les deux, selon l'archevêque, ont été archicombles cette nuit, et beaucoup de fidèles sont restés sur le parvis.
"L'église Saint-Pierre-Saint-Paul ne nous a pas encore été restituée, mais nous avons déjà acquis un bâtiment pour une troisième église catholique à Moscou", a ajouté Mgr Kondrusiewicz.
Le père Igor Kovalevski, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques de Russie, a annoncé pour sa part que Moscou et sa région comptaient 50.000 catholiques et la Russie dans son ensemble 600.000.
"A la radio, on a dit que 4% des Russes fêtaient le Noël catholique. Si nous étions 4%! Mais nous ne sommes pas aussi nombreux en Russie", a fait observer Mgr Kondrusiewicz. Selon lui, le fait de majorer les effectifs des catholiques ces jours-ci est une conséquence de la tendance dangereuse à la "dévalorisation" de la fête dans le monde entier.
"Pour beaucoup, cette fête n'a qu'un aspect culturel et non pas théologique et elle se résume uniquement à des cadeaux et des vacances", a poursuivi l'archevêque, appelant les Russes à ne pas transformer Noël en une "fête d'apparence", souhaitant aussi que chacun, ces jours-ci, "remarque Jésus qui vient le voir et lui ouvre son c�ur".
"Je souhaite à tous ceux qui fêtent aujourd'hui Noël joie, bonheur et grâce divine. Je souhaite la même chose à nos frères orthodoxes qui se préparent encore à cette fête. Et que nous édifiions ensemble, sur des principes moraux, l'avenir de notre Patrie", a conclu le prélat.
