Bakou prêt à lutter pour le Nagorny-Karabakh, "y compris en recourant à la force" (président azerbaïdjanais)

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MOSCOU, 23 décembre - RIA Novosti. L'Azerbaïdjan "ne consentira jamais" à accorder la souveraineté au Nagorny-Karabakh et il luttera pour cette région, "y compris en recourant à la force", a déclaré le président azerbaïdjanais Ilkham Aliev dans une interview à Echo de Moscou transmise à 16 h 10, heure de Moscou.

"C'est notre terre, notre territoire", a-t-il souligné.

L'Azerbaïdjan doit "renforcer l'économie et l'armée, il doit être actif sur le front diplomatique et devenir - et il devient déjà - un pays plus important que l'Arménie pour que son importance puisse l'emporter sur le lobby arménien" dans le règlement du conflit du Karabakh, estime Ilkham Aliev.

L'année prochaine, le budget militaire de la république sera égal à tout le budget d'Etat. "Et ce n'est pas le plafond", a-ti-l dit.

L'Azerbaïdjan a proposé et continue de proposer "divers modèles" d'existence pour le Nagorny-Karabakh : "autonomie, auto-administration, haut statut", a souligné Ilkham Aliev.

A son avis, "personne n'a besoin d'un Etat indépendant de 60000 habitants". "Etre une minorité ne signifie pas qu'il faut se séparer", a ajouté le président azerbaïdjanais.

"Il juge possible de trouver une solution au conflit du Karabakh "dans le cadre de l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan".

Ilkham Aliev n'estime pas que la clé du règlement du conflit du Karabakh se trouve à Moscou. Il a affirmé que l'Azerbaïdjan ne menait pas de pourparlers avec la Russie sur le règlement du problème du Karabakh.

L'Azerbaïdjan considère les pays du Groupe de Minsk - la Russie, la France et les Etats-Unis - comme un "organisme unique" dans la recherche des voies de règlement du conflit du Karabakh. La dernière étape de l'activité du Groupe de Minsk était assez positive sur le plan des tentatives de trouver des moyens de régler le conflit", a-t-il déclaré.

Le président a fait observer que l'Azerbaïdjan manifestait le respect et la reconnaissance aux pays qui essaient de trouver les voies de règlement du conflit du Karabakh. "Mais c'est notre problème, nous ne devons pas le c confier à d'autres, nous devons le régler nous-mêmes", a résumé Ilkham Aliev.

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