"Nous avons l'intention de continuer à oeuvrer en vue de la normalisation des rapports avec la Moldavie uniquement par des moyens politiques pacifiques. Cependant, nous allons nous guider, en premier lieu, sur l'opinion et la volonté du peuple de Transnistrie qui a fait son choix au référendum du 17 septembre", a-t-il déclaré vendredi à la cérémonie de son investiture en tant que président de la Transnistrie.
D'après les données de la Commission électorale centrale de Transnistrie, 78,6 % des citoyens ayant le droit de vote ont participé au référendum. 97,1 % des votants ont soutenu l'orientation de la Transnistrie vers l'indépendance, ensuite l'adhésion librement consentie à la Fédération de Russie.
Le président de la Transnistrie a reconnu que l'absence de normalisation des rapports avec la Moldavie restait l'un des principaux facteurs négatifs de la vie de la république ces 16 dernières années.
A son avis, "la politique destructive des autorités moldaves crée une menace aussi bien pour le développement de la Transnistrie que pour la stabilité de cette région de l'Europe dans son ensemble".
"Je tiens à souligner aujourd'hui que nous sommes ouverts et prêts à mener un dialogue avec toutes les entités de la communauté internationale sur un pied d'égalité et sur la base mutuellement avantageuse", a indiqué Igor Smirnov.
