"Tant que la Corée du Nord ne répondra pas aux exigences qui lui sont avancées (sur l'arrêt des programmes nucléaire et balistique), les problèmes auxquels se heurte son gouvernement ne seront pas réglés et, à mon avis, la communauté mondiale ne fera qu'accroître la pression sur la RDPC", a déclaré le premier ministre après l'achèvement infructueux de la deuxième étape du cinquième round des pourparlers à six à Pékin.
Shinzo Abe continue à considérer "le format à six comme la méthode la plus efficace de mener les pourparlers au niveau actuel". Il est certain que "le problème de la RDPC ne peut être réglé que par les participants aux pourparlers à six : les Etats-Unis, la Russie, la Chine, le Japon et la Corée du Sud".
"Nous continuerons à déployer de grands efforts en vue de préparer la prochaine rencontre (à six), car tous les problèmes ne peuvent être réglés que par le dialogue", a déclaré le premier ministre japonais.
Wu Dawei, chef de la délégation de la RPC aux pourparlers, a fait savoir antérieurement que les pourparlers de cinq jours s'étaient terminés sans définir la date exacte de leur reprise. Les parties n'ont fait que confirmer la déclaration faite en septembre 2005, dans laquelle la RDPC s'était engagée à renoncer à son programme nucléaire en échange des garanties de sécurité et de l'octroi d'une aide humanitaire.
