"N'importe quels efforts qui sont déployés par les pays arabes frères ou d'autres Etats, et en premier lieu par la Russie, contribueront à l'amélioration de ces relations bilatérales", a dit M. Siniora, répondant à la question de savoir si la Russie pouvait contribuer à l'amélioration des rapports entre Damas et Beyrouth.
Cela dit, le premier ministre du Liban a souligné que Beyrouth cherchait à régler par le biais d'un dialogue ouvert tous les problèmes persistant dans les rapports libano-israéliens.
"Nous cherchons à régler les problèmes définitivement et non de façon artificielle. Tout au long de plusieurs années, des problèmes se sont accumulés (dans les relations libano-syriennes), mais il n'y a pas d'autre moyen de les régler qu'un dialogue ouvert", a fait remarquer Fouad Siniora.
Selon le premier ministre du Liban, Beyrouth n'a pas raté une seule chance pour établir avec Damas des relations d'amitié, reposant sur le respect réciproque, et pour régler dans ce même esprit toutes les questions pouvant surgir dans les rapports entre les deux pays.
"Nous sommes liés avec la Syrie par de longues années d'amitié, et nous aspirons à présent et chercheront à l'avenir également à faire en sorte que nos deux pays gardent leurs relations d'amitié. Aussi, n'importe quels efforts dans ce sens seront-ils utiles", a souligné en conclusion le premier ministre libanais.