Le président d’un Comité de la Douma d’Etat Andrei Kokochine n’exclut pas le retrait de la Russie de l’OSCE, si elle n’est pas réformée. Comment expliquer cet état d’esprit dans le milieu politique de Russie ? Notre observateur Evguéni Krychkine essaie de répondre à cette question.
Apparue au milieu des années 7O du siècle dernier, l’OSCE était considérée comme un instrument efficace pour régler les problèmes majeurs du continent, tout d’abord pour surmonter la division de l’Europe. Aujourd’hui, 3O ans après, ses activités suscitent des critiques, non seulement de la part de la Russie et des pays de l’espace post-soviétique, mais aussi ailleurs. Selon l’opinion qui prévaut, l’OSCE dans sa forme actuelle a perdu sa valeur d’organisation internationale. Au lieu d’une démarche concertée, pondérée envers la solution des problèmes venus à maturité, on y voit souvent une approche de bloc de la part des principaux pays occidentaux.
Les exemples n’en manquent pas. On croyait initialement que l’OSCE s’occuperait de 3 problèmes cardinaux : sécurité, économie et questions humanitaires. Ces temps derniers, les accents dans ses activités se sont injustement déplacés sur la sphère humanitaire, qui a fait l’objet d’une très grande politisation. Il suffit de voir les différences d’appréciation des élections dans les ex-républiques de l’URSS par les observateurs de l’OSCE et ceux d’autres organisations internationales. La pratique de « deux poids deux mesures » envers les conflits sur l’espace post-soviétique et dans les Balkans montre la même chose. Le vice-président de l’Académie des sciences géopolitiques Léonide Ivachov attire l’attention sur un autre aspect de la situation dans l’OSCE.
Organisation apparemment purement européenne, l’OSCE se trouve de plus en plus sous l’influence des Etats-Unis, qui parviennent à lui imposer des solutions qui leur sont avantageuses, à pratiquer sous son égide en Europe et non seulement en Europe la politique qui fait leur affaire, dit Léonide Ivachov.
Apparue au milieu des années 7O du siècle dernier, l’OSCE était considérée comme un instrument efficace pour régler les problèmes majeurs du continent, tout d’abord pour surmonter la division de l’Europe. Aujourd’hui, 3O ans après, ses activités suscitent des critiques, non seulement de la part de la Russie et des pays de l’espace post-soviétique, mais aussi ailleurs. Selon l’opinion qui prévaut, l’OSCE dans sa forme actuelle a perdu sa valeur d’organisation internationale. Au lieu d’une démarche concertée, pondérée envers la solution des problèmes venus à maturité, on y voit souvent une approche de bloc de la part des principaux pays occidentaux.
Les exemples n’en manquent pas. On croyait initialement que l’OSCE s’occuperait de 3 problèmes cardinaux : sécurité, économie et questions humanitaires. Ces temps derniers, les accents dans ses activités se sont injustement déplacés sur la sphère humanitaire, qui a fait l’objet d’une très grande politisation. Il suffit de voir les différences d’appréciation des élections dans les ex-républiques de l’URSS par les observateurs de l’OSCE et ceux d’autres organisations internationales. La pratique de « deux poids deux mesures » envers les conflits sur l’espace post-soviétique et dans les Balkans montre la même chose. Le vice-président de l’Académie des sciences géopolitiques Léonide Ivachov attire l’attention sur un autre aspect de la situation dans l’OSCE.
Organisation apparemment purement européenne, l’OSCE se trouve de plus en plus sous l’influence des Etats-Unis, qui parviennent à lui imposer des solutions qui leur sont avantageuses, à pratiquer sous son égide en Europe et non seulement en Europe la politique qui fait leur affaire, dit Léonide Ivachov.
Ces dérapages dans l’activité de l’Organisation rendent nécessaire sa réforme urgente. Plus elle sera renvoyée au plus tard, plus sera bas le prestige de l’OSCE et plus grands deviendront les doutes quant à l’opportunité de participer à ses activités.