(L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud sont des républiques autoproclamées sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
C'est ce qu'a notamment estimé le secrétaire du Conseil de sécurité de l'Abkhazie, Stanislav Lakoba, lit-on en substance sur le site officiel du président de la république autoproclamée, Sergueï Bagapch.
"Mercredi dernier, la Chambre basse du Parlement russe a adopté sur l'Abkhazie une résolution pratiquement la même que nous avons adoptée nous-mêmes lors de notre rassemblement. Cela témoigne du soutien total de nos revendications par les législateurs de la Russie, ce qui constitue déjà une percée dans la voie de la reconnaissance de l'indépendance de notre pays", a relevé Stanislav Lakoba.
Mercredi dernier, un rassemblement populaire dans la ville de Soukhoumi a associé plus de 40.000 de personnes. Les manifestants ont exhorté la Russie et l'ensemble de la communauté internationale à reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie.
Or, le secrétaire du Conseil de sécurité de l'Abkhazie ne pense pas que la communauté internationale s'oppose à la reconnaissance de l'indépendance de cette république.
"C'est que l'Occident n'a pas de politique unique, a fait remarquer Stanislav Lakoba. Il est la politique des Etats-Unis, et il est celle de l'Union européenne (UE). Ce sont des choses absolument différentes. Il est aussi des intérêts économiques qui sont de loin plus importants que les intérêts de la Géorgie".
Le secrétaire du Conseil de sécurité abkhaz s'est dit certain qu'il existait une base juridique pour la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie, tout en doutant de "l'intégrité territoriale de la Géorgie datant de l'époque totalitaire".
On lit notamment dans la déclaration adoptée mercredi 6 décembre par la Douma d'Etat que la Fédération de Russie doit organiser sa politique à l'égard de l'Abkhazie compte tenu des messages adressés par le parlement de l'Abkhazie à la direction russe avec la demande de reconnaissance de son indépendance et d'établissement entre la Fédération de Russie et l'Abkhazie des rapports d'association et ce, conformément aux normes du droit international et de la législation russe en vigueur.