"Selon les estimations géorgiennes ce préjudice s'est élevé à 200 - 250 millions de dollars, soit 2,05% du PIB", a annoncé M. Aleksichvili à l'agence News Georgia à l'issue du séminaire fermé "Impact des sanctions russes sur l'économie de la Géorgie", organisé dans les locaux de la Banque nationale.
Des experts et des représentants du FMI y ont pris part.
"L'économie géorgienne s'était bien préparée à encaisser des chocs", a indiqué le ministre. Selon lui, le risque pour l'économie géorgienne persiste, mais "celui-ci est très limité".
"La hausse des prix du gaz pour la Géorgie détériora sans aucun doute sa balance des paiements mais le gouvernement n'en mise pas moins sur une croissance économique de 7,5% en 2007", a encore noté le ministre géorgien des Finances.
Cinq militaires russes ont été interpellés en Géorgie le 27 septembre. L'un d'eux a été bientôt relâché, quatre autres arrêtés et accusés d' "espionnage". Moscou a qualifié cette opération de Tbilissi de provocation. Le ministère russe des Affaires étrangères a rappelé son ambassadeur à Moscou pour consultations. Le personnel diplomatique russe a été en partie évacué.
Le 2 octobre, le ministère des Transports à Moscou a annoncé la suspension de toutes les liaisons avec la Géorgie, dont les communications postales. Le même jour, Tbilissi a remis les officiers arrêtés aux représentants de l'OSCE après quoi ceux-ci ont pu regagner la Russie.
Le 27 mars, les autorités sanitaires russes avaient interdit les importations de vin géorgien, prétextant de multiples violations des normes sanitaires et falsifications en Géorgie. D'après le médecin hygiéniste chef de Russie, Guennadi Onichtchenko, la présence de métaux lourds et de pesticides y avait également été décelée en laboratoire.
