Le leader du Parti radical serbe sera alimenté de force (Tribunal pour l'ex-Yougoslavie)

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BRUXELLES, 6 décembre - RIA Novosti. Le Tribunal pénal pour l'ex-Yougoslavie a appelé les autorités néerlandaises à veiller à l'alimentation forcée du leader du Parti radical serbe Vojislav Seselj en grève de la faim depuis le 1er novembre, selon une source interne au secrétariat du Tribunal.

On avait annoncé plus tôt que l'état de santé du détenu était "critique".

Le leader du Parti radical serbe refuse de quitter l'hôpital du Tribunal pour un hôpital civil, a annoncé mercredi lors d'une conférence de presse à Belgrade le président de l'exécutif du parti, Dragan Todorovic.

"Seselj ne se considère pas du tout comme malade, voilà pourquoi il refuse de recevoir des médecins. S'il est placé de force dans un hôpital civil néerlandais, il refusera non seulement de manger mais aussi de boire", a expliqué M. Todorovic.

Lundi, le ministre serbe des affaires étrangères Vuk Draskovic avait demandé au Tribunal d'autoriser le transfert du détenu à Belgrade pour y suivre un traitement. Toutefois, à en croire M. Todorovic, M. Seselj refuse d'aller où que ce soit.

"Vojislav Seselj a pris la décision de poursuivre la grève de la faim jusqu'à sa mort si ses exigences adressées aux dirigeants du Tribunal ne sont pas remplies dans leur intégralité", a indiqué M. Todorovic.

Les exigences de M. Seselj concernent l'organisation de son procès, ses conditions de détention dans la prison du Tribunal pour l'ex-Yougoslavie.

Selon M. Todorovic, le leader du Parti radical serbe ne veut être visité en prison ni par ses amis politiques, ni par ses connaissances, ni par ses parents.

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