La politique des doubles standards se manifeste, entre autres, dans le prolongement par l'UE des restrictions concernant les visas et de l'embargo sur les livraisons d'armes à l'Ouzbékistan, a indiqué l'expert. En ce qui concerne l'embargo, Sergueï Kazennov a déclaré que "les pays européens ne fournissent pas d'armes à l'Ouzbékistan". Par contre, l'Occident fournit des armements et du matériel de guerre à la Géorgie.
"L'Union européenne ruse en introduisant et en prolongeant les sanctions, dont les effets ne concernent pas directement les pays membres", estime-t-il. Par conséquent, à son avis, l'UE tire un avantage politique sans subir de pertes économiques.
Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE a adopté une déclaration qui, malgré les appréciations positives des tentatives des dirigeants ouzbeks d'établir le dialogue avec l'UE sur le respect des droits de l'homme, prolonge les sanctions contre l'Ouzbékistan.
Commentant cette décision du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE, Alexeï Makarkine, directeur adjoint du Centre de technologies politiques, a déclaré à RIA Novosti : "Ce document est contradictoire, car il cumule les aspects idéologique et pragmatique".
Selon lui, "l'aspect idéologique se manifeste lorsque l'UE soulève sans cesse la question du respect des droits de l'homme en Ouzbékistan et l'aspect pragmatique témoigne que le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UE ne veut pas que l'Ouzbékistan passe entièrement dans la sphère d'influence de la Russie".
