"Deux lignes coexistent à présent au sein même de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE): l'une tend à lui conférer en quelque sorte le "second souffle" et ce, à travers sa modernisation, alors que l'autre tend, par contre, à la stagnation et à la marginalisation de l'Organisation. L'attitude de la Fédération de Russie y est on ne peut plus explicite: la réforme de l'OSCE doit se poursuivre en 2007 et même, si besoin est, dans les années qui suivront", a-t-on souligné au Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID) à l'issue de la réunion ministérielle à Bruxelles.
"Et c'est à partir de cette prise de position que Moscou pratiquera sa politique ultérieure au sein de l'OSCE", note la diplomatie russe.
Ont participé à la réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l'OSCE les représentants des 56 Etats-membres de l'Organisation et des pays-partenaires de l'OSCE, ainsi que ceux de toute une série de structures régionales, y compris de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) et de la Communauté d'Etats indépendants (CEI). La délégation russe y était conduite par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
On a réussi à y lancer le processus de correction des méthodes d'observation et de suivi des élections dans les pays-membres de l'OSCE par le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH), lit-on en substance dans le document du Département de l'Information et de la Presse du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.