L'"Organisation pour la démocratie et le développement économique - GUAM" regroupe à ce jour la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie.
Cette deuxième réunion du CMAE du GUAM s'est déroulée en marge des travaux d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Lors de la réunion du CMAE du GUAM dans la capitale belge, une attention toute particulière a été réservée au problème du règlement pacifique des conflits dans l'espace du GUAM. "Le Conseil des ministres des Affaires étrangères du GUAM a élaboré une stratégie et une tactique d'action conjointe pour préparer et examiner cette question à la session de l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies", lit-on en substance dans un communiqué de la diplomatie géorgienne.
A cette réunion, la tendance à l'approfondissement de la coopération pratique entre les pays du GUAM a mérité une évaluation positive. En outre, il a été constaté que des pays tels que la Pologne, la Lituanie, la Roumanie et le Japon, manifestaient de l'intérêt pour les activités du GUAM.
Le CMAE du GUAM a signalé aux délégations participant à cette réunion l'importance de la ratification la plus rapide possible des Statuts du GUAM et de la mise en place dans les meilleurs délais du Secrétariat de cette organisation.
A cette même réunion, le projet de budget du GUAM pour 2007-2008 a été approuvé, ainsi que le rapport financier de son Bureau d'information pour 2005-2006, les textes des Statuts de procédure, le règlement sur le Secrétariat et le règlement financier rédigés en anglais.
Les ministres ont aussi examiné la liste des groupes de travail pour la coopération sectorielle. Il a été jugé utile de créer le 9e groupe de travail du GUAM pour les questions politico-militaires. Ont aussi été approuvés les pays coordinateurs des groupes de travail et des Statuts appropriés.
Il y a aussi été question de créer un groupe de travail sur une unité policière internationale dans le cadre du GUAM.
Les participants à la réunion bruxelloise ont également insisté sur la signification politique des déclarations conjointes, faites au nom du GUAM, à titre de moyen efficace d'exprimer la solidarité entre les pays membres, ainsi que pour élever le prestige international de l'Organisation.
