Moscou est disposée à coopérer de façon constructive avec tous ses partenaires pour sortir l’Organisation sur la coopération et la sécurité en Europe d’une crise prolongée, qui est toujours plus dangereuse pour l’organisation elle-même, a déclaré lundi à Bruxelles le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
D’après lui, sans la réforme, l’OSCE, qui regroupe 56 pays, est condamnée à dépérir et à être reléguée à la périphérie des affaires européennes. Pour maintenir sa valeur, elle devrait respecter le principe d’égalité des Etats et ne jamais tenter de faire la leçon à personne. Il n’existe notamment pas de décision de trier les candidats au poste de son président. La Russie soutient le Kazakhstan, qui souhaite occuper ce poste. Il faut faire renaître la culture de la coopération et de recherche des solutions acceptables, a déclaré Lavrov.
Il a critiqué les programmes militaro-politiques de l’OSCE. Ils s’affaiblissent d’année en année et glissent vers des thèmes peut importants. La situation est critique autour du Traité sur les forces conventionnelles en Europe, a déclaré le chef de la diplomatie russe. La politique des pays atlantiques, visant à empêcher l’entrée en vigueur de l’accord sur l’adaptation de ce document, a mis en cause sa viabilité. Serguei Lavrov a aussi rappelé les initiatives de Moscou pour renforcer les mesures de confiance et de sécurité en Europe.
Le ministre a constaté ensuite que le centre de gravité dans l’activité de l’OSCE s’est déplacé dans le domaine humanitaire et dans celui des droits de l’homme. Nul ne conteste l’importance de ces thèmes, mais l’OSCE ne doit pas s’investir seulement dans la « dimension humanitaire ».
D’après lui, sans la réforme, l’OSCE, qui regroupe 56 pays, est condamnée à dépérir et à être reléguée à la périphérie des affaires européennes. Pour maintenir sa valeur, elle devrait respecter le principe d’égalité des Etats et ne jamais tenter de faire la leçon à personne. Il n’existe notamment pas de décision de trier les candidats au poste de son président. La Russie soutient le Kazakhstan, qui souhaite occuper ce poste. Il faut faire renaître la culture de la coopération et de recherche des solutions acceptables, a déclaré Lavrov.
Il a critiqué les programmes militaro-politiques de l’OSCE. Ils s’affaiblissent d’année en année et glissent vers des thèmes peut importants. La situation est critique autour du Traité sur les forces conventionnelles en Europe, a déclaré le chef de la diplomatie russe. La politique des pays atlantiques, visant à empêcher l’entrée en vigueur de l’accord sur l’adaptation de ce document, a mis en cause sa viabilité. Serguei Lavrov a aussi rappelé les initiatives de Moscou pour renforcer les mesures de confiance et de sécurité en Europe.
Le ministre a constaté ensuite que le centre de gravité dans l’activité de l’OSCE s’est déplacé dans le domaine humanitaire et dans celui des droits de l’homme. Nul ne conteste l’importance de ces thèmes, mais l’OSCE ne doit pas s’investir seulement dans la « dimension humanitaire ».
Sergueï Lavrov a condamné l’utilisation de l’OSCE pour promouvoir des approches unilatérales et politisées des conflits gelés. Il s’agit des problèmes d’Abkhazie, d’Ossétie du Sud et du Dniestr. Selon le chef de la diplomatie russe, ces agissements conduisent à l’exacerbation des tensions et de la méfiance, rejètent en arrière le règlement. Il faut s’inspirer de principes de base du règlement des conflits régionaux, tels que la conclusion des accords entre les parties au conflit, la prise en compte des positions de chacune d’elles et l’inadmissibilité du recours à la force, a déclaré le ministre.