"Il importe de conserver l'unité au sein même des Six, car la division en compliquera beaucoup la décision politique", a estimé le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.
Selon ce dernier, tous les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne sont solidaires sur la question clé - ne pas admettre que l'Iran entre en possession de l'arme nucléaire.
"Nos divergences sur le projet de résolution ne sont pas d'ordre stratégique, mais sont plutôt tactiques. Il est difficile de prédire dès à présent le sort de la résolution après son adoption", a avoué Igor Ivanov.
Ce disant, il a réaffirmé que l'approche de la Russie restait invariable et se résumait comme suit: Téhéran a le droit légitime de développer son nucléaire civil. Quoi qu'il en soit, l'Iran doit fournir à la communauté internationale des garanties qu'il ne violerait pas le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Toujours est-il, a ajouté Igor Ivanov, que la Russie n'entend pas accélérer artificiellement l'adoption de la résolution en question.
Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Igor Ivanov, est arrivé lundi aux Etats-Unis en visite de travail. Il a déjà eu une rencontre avec le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan. Igor Ivanov rencontrera aussi des hommes politiques américains pour discuter, entre autres, des approches des "problèmes nucléaires" de l'Iran et de la République Démocratique et Populaire de Corée (RDPC).
