Ce monitorage sera mené par quatre commissions dont feront partie les représentants de l'agence, du département de normalisation, du centre de répression de crimes économiques et de la corruption et d'autres administrations moldaves. Ces commissions devront établir la conformité des entreprises vinicoles moldaves aux normes internationales du point de vue de leur état sanitaire et de leur équipement technologique.
Ces commissions devront en outre tester les stocks existants et établir la conformité, en termes de quantité, entre les matières premières achetées et les produits finis.
A ce jour, Moldova-Vin n'a obtenu de la part de l'Agence russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire aucun document spécifiant les conditions de la reprise des exportations de vins et de brandies moldaves vers la Russie, a noté M. Mironescu.
La semaine dernière, M. Mironescu avait demandé à l'ambassade moldave en Russie d'organiser une rencontre avec le médecin hygiéniste chef de la Fédération de Russie Guennadi Onichtchenko.
"Nous devons tirer des enseignements de cette leçon pour comprendre qu'on ne saurait plus exporter (vers la Russie) le vin préparé sur des équipements périmés et le vendre sous des appellations suaves. Le vin doit refléter les valeurs de notre peuple et les viticulteurs moldaves doivent en être fier", a indiqué à RIA Novosti le directeur de Moldova-Vin.
C'est pour cette raison que l'Agence a récemment interdit l'utilisation commerciale de plus de 600 appellations et les exportations du vin en vrac, a-t-il ajouté.
Les vins et les brandies moldaves avaient été interdits d'importation en Russie le 27 mars dernier en raison de multiples infractions aux normes sanitaires russes et de la découverte, dans ces produits, de métaux lourds et de pesticides.