"Le G8 a rehaussé d'une façon sans précédent les standards pour les rencontres suivantes. La société civile a enfin été entendue grâce à l'initiative de nos collègues russes", a déclaré le professeur de l'Université de Toronto.
Réuni il y a deux ans à Sea-Island, le G8 n'avait pas "entendu" la voix de la société civile, a-t-il ajouté.
"La situation a changé de fond en comble à Saint-Pétersbourg. C'est une expérience très importante pour nous, c'est un grand pas de l'avant", a souligné l'expert.
Les organisations non gouvernementales doivent jouer un rôle encore plus énergique non seulement pendant les sommets du G8 mais aussi à l'étape des préparatifs. "Nous devons participer à la formulation des questions qui seront débattues aux sommets suivants au lieu d'observer de loin ce processus", a-t-il indiqué.
L'activité du G8 Civil en Russie a apporté certaines améliorations à la situation, notamment en ce qui concerne les problèmes de la sécurité énergétique, a fait observer le chef du groupe de recherche. Le sommet suivant qui se tiendra en Allemagne devra accorder une attention soutenue aux problèmes de l'Afrique, du climat et du facteur genre", a-t-il rappelé.
"Des processus de réchauffement climatique, de destruction des forêts, de pollution de l'environnement sont en cours sur la planète. Nous n'avons pas le droit de perdre encore un an à ne rien faire. Il faut que les problèmes écologiques soient les questions prioritaires de l'ordre du jour du sommet du G8 qui se réunira en Allemagne", a souligné John Kirton.