"Nous voudrions voir à ce poste un professionnel moins engagé et dont la principale mission sera non pas de générer des conflits entre l'Ukraine et d'autres Etats mais au contraire d'entretenir des rapports normaux avec eux et de tout faire pour que ces rapports soient mutuellement avantageux", a indiqué M. Kouchnarev donnant son avis sur les récentes démissions au sein du gouvernement ukrainien. Selon lui, "bien des choses dépondront de la candidature proposée à ce poste par le président".
L'un des leaders du Parti des régions a exprimé l'espoir que les remaniements ministériels en Ukraine "ne seront pas le signe précurseur de luttes nouvelles mais deviendront au contraire ce "point zéro" à partir duquel nous saurons créer un nouveau format de pouvoir en Ukraine et organiser les rapports à l'intérieur de ce pouvoir".
La démission des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères constitue, selon lui, une correction des erreurs de calcul commises à la première étape de la mise en place du gouvernement de coalition (août 2006).
"Nous voyons maintenant que la vaste coalition (avec la participation du parti pro-présidentiel Notre Ukraine, ndlr) n'a jamais eu lieu et que le président et le gouvernement n'ont pas su organiser la coopération nécessaire. Tout cela a commencé à gêner le gouvernement et à nuire à sa cohérence. Nous avons été confrontés à une opposition au sein du cabinet des ministres. La volonté de la coalition de corriger ces erreurs a été dictée par cela", a souligné M. Kouchnarev.
A son avis, le nouveau ministre de l'Intérieur Vassili Tsouchko (Parti socialiste) et le nouveau ministre de la Famille, des Jeunes et du Sport, Viktor Korj (Parti des régions) renforceront le gouvernement.
