Le problème de Shalit dont la libération est considérée par l'Etat hébreu comme condition sine qua non de la normalisation des relations et de la reprise du dialogue avec les Palestiniens sera examiné mercredi aux négociations entre le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, et le chef des Renseignements égyptiens, Omar Souleiman, selon la même source.
La semaine dernière, Omar Souleiman qui joue le rôle de médiateur dans les contacts entre les parties au conflit, a rencontré au Caire le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mashaal. A l'issue de leurs négociations, les Egyptiens ont annoncé un certain progrès dans la question de la libération du caporal israélien.
Quoi qu'il en soit, rapporte Haaretz, les parties n'arrivent toujours pas à s'entendre sur le nombre de détenus palestiniens à échanger contre Shalit. Le futur examen des catégories concrètes de détenus et de la liste nominale des personnes pouvant être relâchées dans le cadre de la transaction peut déboucher sur des divergences tout aussi graves, lit-on dans les pages du quotidien israélien.
Dans sa tentative d'évaluer les perspectives de ces négociations, Haaretz reproduit deux jugements d'experts qui s'opposent. L'une des sources anonymes estime, par exemple, qu'un accord pourrait être enregistré dans les semaines qui viennent.
Selon la seconde version, Shalit ne sera libéré que dans le cadre d'un marché "d'ensemble" qui prévoit, entre autres, la reconnaissance par Israël du gouvernement palestinien et la reprise de l'assistance financière étrangère aux Palestiniens.
Le caporal de l'Armée israélienne, Gilad Shalit, a été enlevé fin juin dernier et retenu, de toute évidence, dans la bande de Gaza. Son kidnapping a été revendiqué par trois groupements palestiniens, dont l'aile armée du Hamas. En réponse, Israël a introduit ses troupes dans la bande de Gaza et a lancé une opération terrestre de cinq mois dans cette enclave palestinienne.