"Cette rencontre a eu lieu, et je pense qu'il s'agit là d'un pas positif", a-t-elle déclaré devant les journalistes géorgiens à Riga, où elle effectue une visite officielle à l'occasion du sommet de l'OTAN.
"Il serait naïf de croire qu'une seule rencontre peut résoudre tous les problèmes existant dans les relations entre les deux pays. L'important est que les présidents ont pu échanger des vues sur les dossiers les plus douloureux et exprimer leurs points de vue", a-t-elle souligné.
Pour Gueorgui Tsagareïchvili, député du groupe d'opposition Industriels, le déplacement de Mikhaïl Saakachvili à Minsk avait pour objectif de rencontrer son collègue russe, et non de célébrer le 15e anniversaire de la CEI.
Le président du comité international du parlement géorgien, Konstantin Gabachvili, du parti pro-présidentiel, partage ce point de vue. "Le grand résultat de cette rencontre est que les parties ont aplani les tensions engendrées par le refus de dialoguer", a-t-il dit.
Intervenant mardi devant les journalistes, Vladimir Poutine a déclaré s'être entretenu avec pratiquement tous ses collègues de la CEI. "J'ai parlé avec le président géorgien Mikhaïl Saakachvili, et j'ai eu un entretien plus circonstancié avec le président moldave", a souligné le chef du Kremlin.
M. Saakachvili a pour sa part indiqué avoir eu une rencontre non officielle avec le président russe à l'issue de la réunion des chefs d'Etat de la CEI. "Nous avons eu un tête-à-tête pour examiner les problèmes dans les relations russo-géorgiennes, a-t-il déclaré. Même si beaucoup estimaient que la rencontre n'aurait pas lieu, le dialogue a tout de même démarré", a-t-il dit.
Les relations russo-géorgiennes s'étaient dégradées à un point où leur dégradation ultérieure n'est dans l'intérêt de personne", a-t-il déclaré.
