"S'ils (les deux présidents, russe et géorgien) se croisent, nous verrons bien s'ils décident de s'entretenir. Mais il n'y aura pas de rencontre spéciale (au cours de ce sommet)", a expliqué M. Kolerov dans un entretien à la radio géorgienne Mzé lundi soir.
On ne saurait pourtant affirmer que la Russie ait complètement renoncé à tenir une telle rencontre, selon le responsable de la Présidence russe.
"Il se peut que la partie géorgienne n'ait pas fait de propositions assez convaincantes ni déployé suffisamment d'efforts pour que cette rencontre puisse avoir lieu (�). La partie géorgienne doit accomplir des actes concrets et ne pas recourir à la rhétorique", a noté M. Kolerov.
"Il faut accomplir des actes concrets qui permettront de dire au monde entier deux choses : oui, la militarisation est arrêtée, oui, personne, au sein du pouvoir géorgien, ne mise sur la guerre. C'est après qu'on pourra se mettre à la table des négociations", a-t-il déclaré.