Les Russes dépenseront 13% de leurs revenus pour les fêtes de Nouvel An (journal)

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A l'occasion des fêtes de fin d'année les Russes dépenseront jusqu'à 13% de leurs revenus annuels en cadeaux, boustifaille et distractions, annonce le quotidien Vedomosti se référant à une étude effectuée par la société d'audit Deloitte.

 A l'occasion des fêtes de fin d'année les Russes dépenseront jusqu'à 13% de leurs revenus annuels en cadeaux, boustifaille et distractions, annonce le quotidien Vedomosti se référant à une étude effectuée par la société d'audit Deloitte. Celle-ci indique que cet indice est le plus élevé au monde. En Irlande, par exemple, il est de seulement 4%.

En attendant, en chiffres absolus les dépenses des Russes restent encore modestes: l'Irlandais moyen dépensera pour les cadeaux, la nourriture et les loisirs 1.339 euros contre 541 au Russe. Ce dernier déboursera 339 euros de cadeaux de Nouvel An et de Noël, ventilés ainsi: 97 euros pour le conjoint, 88 pour les enfants, 63 pour les amis et 78 pour les parents.

Dans le cadre des actions caritatives du Nouvel An, le Russe moyen se montrera plus chiche puisque sa générosité n'ira pas au-delà des 14 euros. Les plus pingres sont les Sud-africains avec 13 euros. Ici Chypre apparaît comme une île de bonté avec 50 euros par habitant.

Le Russe dépensera allègrement 123 euros Pour la table et 78 pour les distractions.

Pour le Nouvel An les Russes espèrent recevoir comme cadeaux (il n'est pas interdit de rêver) un tour touristique (29%), un ordinateur (22%), un bijou (21%), un téléviseur à cristaux liquides ou à plasma (20%), un DVD player ou un player iPod (19%). Les auteurs de l'étude soulignent quand même que les cadeaux offerts et reçus seront bien plus modestes. Les Russes consacreront leurs 339 euros à l'achat de produits cosmétiques (55%), de vêtements (34%), de CD et de DVD (31%), de livres (28%) et de bijoux (25%).

Tous les ans la société d'audit Deloitte réalise une étude similaire, mais cette année ses enquêteurs ont opéré en Russie pour la première fois. L'étude de 2006 a été faite auprès de consommateurs belges, allemands, français, grecs, turcs, russes, irlandais, italiens, portugais, britanniques, sud-africains, espagnols, néerlandais et chypriotes. En Russie, 860 habitants de Moscou et de sa région ont été consultés.

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