Le Liban demande un concours technique et au niveau des experts dans l'enquête sur l'assassinat de mardi dernier.
"Le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Kofi Annan, a envoyé la lettre qu'il avait reçue du premier ministre libanais à l'examen du Conseil de sécurité de l'ONU", a indiqué M. Dujarric.
La veille, le Conseil de sécurité de l'ONU a soutenu le message du gouvernement du Liban à Kofi Annan sur la création d'un tribunal international sur le meurtre de l'ancien premier ministre libanais, Rafic Hariri, assassiné au cours d'un attentat terroriste en décembre 2005. Toute une série d'attentats, dont l'assassinat de Pierre Gemayel, vont tomber, eux aussi, sous la juridiction de ce tribunal, dont la création doit être approuvée non seulement par l'ONU, mais aussi et surtout par le Liban lui-même.
Comme le rapportent les médias libanais, le ministre de l'Industrie du pays, Pierre Gemayel, qui figurait parmi les leaders de la communauté chrétienne du Liban a été assassiné à Jdeida, banlieue Est de Beyrouth. Sa voiture a été encerclée par des inconnus armés. Ces derniers ont fusillé les passagers à l'arme automatique.
Pierre Gemayel, fils de l'ancien président du Liban, Amin Gemayel, a succombé à ses blessures en route vers l'hôpital.
Cet incident s'est produit à la veille des manifestations antigouvernementales des sympathisants des partis chiites du Liban.
Le leader de la majorité parlementaire et gouvernemental au Liban et successeur de l'ex-premier ministre libanais Rafic Hariri, Saad Hariri a accusé de l'assassinat de Pierre Gemayel le ministre de l'Industrie de la Syrie.