"J'estime que l'attitude envers les Chinois s'améliorera en Russie s'ils acceptent la religion orthodoxe et s'ils en parlent ouvertement. Il serait effectivement souhaitable d'éviter la création de communautés purement chinoises sur le territoire de la Russie, car l'Eglise se forme selon le principe territorial, et non pas ethnique", a ajouté Dionissi Pozdniaïev.
"Les offices pour les Chinois doivent être célébrés en chinois, il faut donc former des cadres", a-t-il ajouté.
Selon le prêtre, une dizaine de personnes apprennent en ce moment le chinois dans des séminaires en Russie et effectuent un stage à l'Université catholique Fu Jen de Taïwan.
Plusieurs Chinois qui sont arrivés en Russie pour faire leurs études ou du commerce se sont déjà convertis à la religion orthodoxe.
"Il ne s'agit pas d'un phénomène massif, mais de cas isolés", a résumé le prêtre.