Les forces proprésidentielles en Ukraine se préparent à célébrer le 2ème anniversaire de la révolution « orange » : les manifestations fin 2004 de l’opposition à Kiev ayant insisté sur la révision du bilan des présidentielles. Les manifestants ont choisi alors comme symbole la couleur orange. Comment la révolution orange est appréciée aujourd’hui ?
Les idées, les mots d’ordre et l’équipe oranges sont en crise, écrit Evguéni Krychkine. Ils n’ont pas su subir l’épreuve du temps car ils ne correspondent pas aux réalités objectives.
Les groupes et les partis oranges arrivés au pouvoir lorsque Victor Iouchtchenko est devenu chef de l’Etat se sont heurtés à la motion de censure. Les scandales liés à la corruption au sein de l’équipe au pouvoir ont entraîné dès septembre 2005 la démission du premier gouvernement « orange » dirigé par Ioulia Timochenko. Le pays a été bouleversé par les crises du pétrole, de la viande, etc. Le taux de croissance économique et le niveau de vie des habitants ont baissé vu le manque de professionnalisme des fonctionnaires « oranges ». La tentative du pouvoir « orange » de mépriser les intérêts des régions russophones a eu pour conséquence la division du pays suivant le principe territorial et linguistique. De ce fait, il n’est guère étonnant que les forces « oranges : « Notre Ukraine » et le groupe de Ioulia Timochenko n’ont pas gagné la majorité aux législatives en mars dernier et ont rejoint l’opposition. Il convient de constater aujourd’hui la faillite des révolutionnaires « oranges », estime le vice-directeur de l’Institut des pays de la CEI Vladimir Jirikhine.
Les idées, les mots d’ordre et l’équipe oranges sont en crise, écrit Evguéni Krychkine. Ils n’ont pas su subir l’épreuve du temps car ils ne correspondent pas aux réalités objectives.
Les groupes et les partis oranges arrivés au pouvoir lorsque Victor Iouchtchenko est devenu chef de l’Etat se sont heurtés à la motion de censure. Les scandales liés à la corruption au sein de l’équipe au pouvoir ont entraîné dès septembre 2005 la démission du premier gouvernement « orange » dirigé par Ioulia Timochenko. Le pays a été bouleversé par les crises du pétrole, de la viande, etc. Le taux de croissance économique et le niveau de vie des habitants ont baissé vu le manque de professionnalisme des fonctionnaires « oranges ». La tentative du pouvoir « orange » de mépriser les intérêts des régions russophones a eu pour conséquence la division du pays suivant le principe territorial et linguistique. De ce fait, il n’est guère étonnant que les forces « oranges : « Notre Ukraine » et le groupe de Ioulia Timochenko n’ont pas gagné la majorité aux législatives en mars dernier et ont rejoint l’opposition. Il convient de constater aujourd’hui la faillite des révolutionnaires « oranges », estime le vice-directeur de l’Institut des pays de la CEI Vladimir Jirikhine.
D’après les sondages, « Notre Ukraine » devient de moins en moins populaire sa cote de popularité ayant baissé de 12-13% enregistrés lors des élections à 6-7%.
Les solennités consacrées au 2ème anniversaire de la révolution « orange » sont dans cet ordre d’idée déplacées. Or, l’entourage du président Iouchtchenko y est intéressé. Il voudrait faire renaître l’esprit, l’ambiance et les tendances d’il y a deux ans. Pour « Notre Ukraine » c’est l’unique moyen de soutenir le président dont les prérogatives sont lésées par la réforme politique et d’influer sur la coalition anticrise au pouvoir.
Il est impossible de faire renaître les idées et les mots d’ordre qui se sont compromis.
Les solennités consacrées au 2ème anniversaire de la révolution « orange » sont dans cet ordre d’idée déplacées. Or, l’entourage du président Iouchtchenko y est intéressé. Il voudrait faire renaître l’esprit, l’ambiance et les tendances d’il y a deux ans. Pour « Notre Ukraine » c’est l’unique moyen de soutenir le président dont les prérogatives sont lésées par la réforme politique et d’influer sur la coalition anticrise au pouvoir.
Il est impossible de faire renaître les idées et les mots d’ordre qui se sont compromis.
