Téhéran doit répondre à toutes les questions de l'AIEA sur le programme nucléaire de l'Iran (Lavrov)

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Téhéran doit répondre à toutes les questions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire de l'Iran, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
BERNE (Suisse), 21 novembre - RIA Novosti. Téhéran doit répondre à toutes les questions de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire de l'Iran, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

"Nous tenons à ce que toute la lumière soit faite sur ces "taches blanches" que l'AIEA a révélées dans le programme nucléaire iranien. Les questions auxquelles l'Iran doit répondre sont bien connues. Malheureusement, l'Iran tarde à répondre", a indiqué Sergueï Lavrov, s'adressant aux journalistes russes à bord de l'avion à l'issue du Sommet de l'Association de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Hanoi.

Le chef de la diplomatie russe a souligné que Moscou n'admettait pas que les travaux d'exploitation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques dans n'importe quel pays dégénèrent en réalisation d'un programme militaire.

Sergueï Lavrov a indiqué que Moscou était alarmé par le fait que, tout en ignorant les initiatives des Six tendant à réunir les conditions indispensables à la reprise des négociations, Téhéran ne cessait de clamer haut et fort sa ferme intention d'élargir sa recherche nucléaire, en soulignant que cela n'était pas interdit par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

"Nous en prenons note. Quoi qu'il en soit, les collègues iraniens évitent d'accepter que conformément à ce même TNP et en vertu de leurs propres accords avec l'AIEA, ils doivent coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique, car le Traité de non-prolifération nucléaire renferme tant des droits (et nous les confirmons pour n'importe quel pays signataire du TNP) que des obligations", a dit le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Et d'ajouter que la Russie travaille très énergiquement avec la direction iranienne, tenant des rencontres régulières à Téhéran et à Moscou.

Dans le contexte où la "clôture" des questions que l'AIEA a toujours à poser sur le programme nucléaire iranien semble encore lointaine, la Russie "reste fidèle à ses engagements pour poursuivre le travail dans ce sens au sein du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies".

"Le principal critère dans ce travail que la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, vient de confirmer lors de notre rencontre, ce que j'apprécie beaucoup, est de faire en sorte que le Conseil de sécurité de l'ONU ne se charge pas, lui, des fonctions de l'AIEA, car dans un tel cas, tout cela ressemblerait à une tentative pour punir l'Iran, mais que le CS de l'ONU appuie par son prestige l'attitude de l'AIEA, comme dans la première résolution", a conclu le ministre.

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