"Dès que le dossier nucléaire iranien sera soumis de nouveau à l'Agence internationale de l'énergie atomique, nous pourrons reprendre les débats sur l'augmentation des inspections de l'AIEA", a déclaré jeudi à la presse Ali Larijani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran.
Il a rappelé que Téhéran avait suspendu le protocole additionnel au Traité de non-prolifération (TNP) sur la décision du parlement en réduisant les inspections de l'AIEA après le transfert du dossier au Conseil de sécurité de l'ONU. Le protocole additionnel autorise l'AIEA à inspecter non seulement les installations en fonctionnement, mais également des lieux où elle n'a pas accès en vertu du TNP, comme des réacteurs arrêtés, des centres de recherche ou des usines fabriquant des produits susceptibles de servir à un programme nucléaire.
L'Iran insiste sur son droit de posséder un cycle nucléaire complet avec l'enrichissement de l'uranium. Toutefois le comportement de Téhéran préoccupe la communauté internationale qui craint que celui-ci ne développe le programme nucléaire à des fins militaires. Les six négociateurs sur le dossier iranien incitent l'Iran à arrêter toutes les activités d'enrichissement de l'uranium.
Conformément à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, Téhéran devait suspendre l'enrichissement de l'uranium le 31 août dernier au plus tard en tant que préalable de la reprise des négociations. Le 22 août, l'Iran a répondu que cela ne serait possible qu'à l'issue des négociations.
Le Conseil de sécurité est en train d'étudier l'introduction de sanctions contre Téhéran.
