"Je pense que ce genre d'établissements humains est inacceptable pour la Russie et je peux vous assurer qu'il n'y en aurait pas", a-t-il indiqué jeudi soir sur la chaîne de télévision NTV.
Selon lui, les ressortissants étrangers viennent en Russie essentiellement pour travailler et ils ne poursuivent pas, dans leur majorité, l'objectif de s'installer définitivement dans notre pays. "Voilà qui nous distingue, et pour le mieux, des pays d'Europe", a-t-il ajouté.
Le directeur du Service fédéral de migrations a aussi commenté les questions relatives aux quotas de main-d'�uvre étrangère décrétés en vertu de la nouvelle loi sur la condition juridique des ressortissants étrangers en Russie et qui entre en vigueur en 2007. "Cette question est, surtout, celle d'une région donnée. Elle est déterminée par les besoins locales en main-d'�uvre. Ces besoins sont définis au niveau de la région et ils sont approuvés par un arrêté gouvernemental", a-t-il expliqué.
Le Service fédéral, a poursuivi Konstantin Romodanovski, se prépare au fait que dès l'année prochaine le nombre d'étrangers ayant le droit de travailler sur les marchés alimentaires russes serait radicalement limité. "Nous nous y préparons très sérieusement. Je vous dirais que nous avons une petite réserve d'employés qui se pencheront sur ce problème justement", a-t-il indiqué.
Le directeur du Service fédéral a relevé l'existence de problèmes dans la légalisation des ressortissants étrangers en situation irrégulière en Russie.
"Il y a malheureusement des gens qui vivent en Russie depuis plus de dix ans, sans aucun statut légal. Nous sommes en train de corriger cette situation. Je pense que cette légalisation doit survenir soit par un décret présidentiel, soi par un autre acte législatif. C'est un problème très sérieux qui demande une attitude réfléchie", a-t-il encore ajouté.
