"Nous utiliserons jusqu'à la fin tous les mécanismes et toutes les possibilités pour essayer de régler nos rapports avec la Russie, mais cela (règlement des différends russo-géorgiens, ndlr) ne doit en aucune manière se faire au détriment des intérêts nationaux de la Géorgie", a indiqué Mme Bourdjanadze dans un entretien avec des journalistes.
Selon la présidente du parlement géorgien, la "variante musclée" de règlement des conflits sur le territoire géorgien (conflits entre Tbilissi et les républiques autoproclamées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud qui refusent la souveraineté géorgienne sur leurs territoires, ndlr) est exclue.
"La Géorgie ne projette pas de faire la guerre, il ne faut pas tromper les gens affirmant que la Géorgie se prépare pour une guerre, une guerre ne profiterait pas à la Géorgie. Nous sommes en train d'édifier un Etat démocratique normal et nous voulons mettre sur pied nos liens politiques et économiques", a encore indiqué Mme Bourdjanadze qui participe aux travaux de l'Assemblée interparlementaire de la CEI à Saint-Pétersbourg.