"Je ne pense pas qu'il y ait de dessous politiques", a-t-il indiqué dans un entretien à RIA Novosti mardi, à l'issue des consultations à Moscou avec le vice-directeur de l'Agence russe de protection des droits des consommateurs (Rospotrebnadzor).
Selon lui, les vérifications et les prélèvements de certains lots de conserves de poisson lettonnes s'expliquaient par la volonté de la Russie de "réduire au maximum les risques éventuels".
"A leur place (celle des Russes) j'aurais fait la même chose", a-t-il ajouté.
Le chef du Service sanitaire letton a aussi démenti l'éventualité de "règlements de comptes entre concurrents". "Les entreprises russes devront respecter les mêmes normes", a indiqué M. Veldre qui s'est refusé à préciser le préjudice essuyé par les entreprises lettonnes suite à l'interdiction russe. "Si je cite ces chiffres, cela aurait l'air d'une pression politique", a-t-il indiqué.
M. Veldre s'est dit satisfait des consultations qu'il a menées à Moscou. "Notre rencontre a été un succès, l'entretien a porté dès le début sur le fond de l'affaire. J'espère qu'avec cette approche nous obtiendrons vite des résultats tangibles", a conclu le directeur général du Service vétérinaire et alimentaire de Lettonie.
Le 20 octobre, la Russie avait suspendu les importations de conserves de poissons, notamment de sprats, produites par deux entreprises lettonnes, Gamma-A et Brivais Vilnis, après la découverte, dans leurs produits, des teneurs en benzapyrène, un puissant cancérigène, dépassant de plusieurs fois les normes admissibles en Fédération de Russie mais correspondant aux normes de l'UE. Dans la seule ville de Moscou, les experts de Rospotrebnadzor ont suspendu la vente de près 45 500 boîtes de conserves de poisson lettonnes.
