"Les ambassadeurs des pays membres de l'UE se pencheront sur ce mandant et j'attends que nous (conseil de l'UE) puissions définir ce mandat et que celui-ci soit approuvé", a indiqué le chef de la diplomatie finlandaise lors de la conférence de presse donnée à l'issue de la réunion lundi à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères des 25 pays de l'Union.
"J'espère que cela sera fait avant le sommet UE-Russie", a ajouté le ministre finlandais.
Comme l'a déclaré plus tôt à Bruxelles la commissaire européenne pour les Relations extérieures et la Politique européenne de voisinage Benita Ferrero-Waldner, on espère à la Commission européenne que les membres de l'Union européenne parleront d'une seule voix avant le sommet UE-Russie à Helsinki le 24 novembre au sujet de la conclusion d'un nouvel accord de coopération. Selon la commissaire, même si cela n'a pas lieu, cette rencontre au sommet "aura évidemment lieu".
La Pologne a confirmé lundi son intention d'utiliser son véto pour bloquer le début des négociations entre la Russie et l'Union européenne sur la conclusion d'un nouvel accord de partenariat appelé à remplacer l'Accord en vigueur.
Selon des sources internes à la rencontre des ministres des Affaires étrangères des 25 pays de l'Union européenne qui se tient à Bruxelles, la Pologne insiste, avant de lancer ces négociations, sur la ratification, par Moscou, de la Charte européenne de l'énergie, ainsi que sur la levée des restrictions frappant les importations de denrées alimentaires polonaises en Russie.
Les ministres ont chargé les ambassadeurs des pays de l'UE à Bruxelles de trouver une issue à cette situation suite à la position occupée par Varsovie, rappellent les sources.
La décision de lancer les négociations sur la conclusion d'un nouvel accord de partenariat doit être prise le 24 novembre, au sommet Russie-UE à Helsinki.