La Troisième Commission de l'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi sans vote le projet de résolution sur la prévention et la répression des prises d'otages proposé par la Russie.
Le Département de l'information et de la presse du ministère rappelle dans son communiqué la terrible prise d'otages dans une école de la ville russe de Beslan, du 1er au 3 septembre 2004, qui a emporté la vie de 333 personnes, dont 186 enfants, ainsi que l'enlèvement et l'assassinat, le 3 juin dernier, de quatre employés de la mission diplomatique russe en Irak.
Des innocents sont victimes de ce type d'actes terroristes, alors que les criminels tentent souvent de justifier leurs actes en évoquant la "protection des droits de l'homme", indique le document.
Il est inadmissible d'utiliser la rhétorique des droits de l'homme pour justifier les actes de terrorisme, soulignent les diplomates.
Aux termes du projet de résolution adopté vendredi, l'Assemblée générale exigerait la libération immédiate et sans condition préalable de tous les otages et demanderait aux États de prendre toutes les mesures voulues, conformément aux dispositions pertinentes du droit international humanitaire et aux normes internationales relatives aux droits de l'homme, pour prévenir, combattre et réprimer la prise d'otages, notamment en resserrant la coopération internationale dans ce domaine.
