Ces derniers temps, la Russie était au centre de l'attention dans la politique américaine, essentiellement pour deux raisons: la rivalité pour l'influence dans les ex-républiques soviétiques et la situation au Proche-Orient.
"Je ne crois pas que quelque chose change dans la lutte pour les sphères d'influence", a-t-il affirmé.
En ce qui concerne le Proche-Orient, les Etats-Unis considèrent traditionnellement la Russie tantôt comme un partenaire stratégique, tantôt comme un adversaire, surtout quand il s'agit de la création de coalitions et des mesures de pression, par exemple dans le cas de l'Iran.
M. Heikka a en outre estimé que, si la politique des Etats-Unis au Proche-Orient cessait de privilégier la force et adoptait des méthodes diplomatiques, cela permettrait à la Russie d'agir plus activement en qualité de médiateur.
Le politologue s'est également déclaré certain que les rapports entre les Etats-Unis et l'Union européenne ne subiraient pas non plus de changements substantiels.
"Les démocrates sont plus européens et libéraux, il est plus facile de traiter avec eux, car l'esprit de protectionnisme est moins propre à leur idéologie qu'à celle des conservateurs", a-t-il cependant ajouté.