Le comité s'est réuni jeudi avec la participation du vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko.
Selon M. Kossatchev, "l'hostilité du gouvernement russe envers la ratification de la Charte et du protocole de transit a été confirmée" lors de la réunion.
Les députés, a poursuivi M. Kossatchev, ont attiré l'attention sur le fait que les pays qui ont signé la Charte, dont les pays membres de l'Union européenne, se guident, en la réalisant, sur la législation intérieure de l'Union.
"On constate alors une différence d'interprétation : par exemple, la Pologne, du point de vue de la législation russe, est un pays transitaire, mais, du point de vue de la législation de l'Union européenne, la Pologne n'est pas un pays de transit car l'espace de l'Union est unique", a indiqué le président de la commission des affaires internationales de la Douma.
Avant d'éliminer ces différences d'interprétation, la ratification russe de la Charte créerait nombre de problèmes et non pas de nouvelles possibilités dans le dialogue énergétique entre la Russie et l'Union européenne, a encore estimé le député russe.