En janvier 2006, l'Ukraine avait prélevé illégalement jusqu'à 80 millions de mètres cubes de gaz sur les exportations russes. "Cela équivaut à la consommation journalière d'un pays comme la République tchèque ou la Slovaquie", a rappelé le vice-président du directoire de Gazprom, Alexandre Medvedev, avant d'espérer que toutes les mesures en matière d'économie d'hydrocarbures seraient prises par Kiev cette année.
Le haut responsable de Gazprom a par ailleurs salué la disposition de l'Ukraine à revenir à l'étude du projet de consortium de transport de gaz russo-ukrainien. "Nous espérons que cette déclaration ukrainienne sera suivie d'actes réels", a-t-il dit.
Initialement, l'idée d'un consortium de transport de gaz russo-ukrainien supposait l'extension et la modernisation du réseau de distribution ukrainien. "Nous voulions non seulement inviter un partenaire allemand, nous étions prêts à élargir la liste des participants au projet et de l'étendre à l'Italie et à la France. Hélas, ce schéma n'a pas été réalisé", a précisé M. Medvedev.
"Gazprom a fait l'objet d'accusations absurdes, on lui reprochait notamment de vouloir reprendre le contrôle du réseau de distribution de gaz ukrainien", a-t-il rappelé.