"Pratiquement toutes les questions ont été concertées et les petites différences de vue qui subsistent seront éliminées à la rencontre des dirigeants des deux compagnies fixée pour la mi-novembre", a indiqué M. Medvedev en répondant à la question de savoir quand serait signé l'accord de la coopération entre les deux sociétés sur le marché italien.
Cet accord n'a pas été signé à la date fixée, avant le 15 octobre, en raison de l'agenda chargé des présidents de Gazprom et d'Eni, a expliqué M. Medvedev.
Le 12 septembre, Gazprom a en effet annoncé que Russes et Italiens avaient convenu de signer une nouvelle rédaction de l'accord sur la coopération le 15 octobre au plus tard.
Les dirigeants des deux sociétés "ont concerté les principes et les conditions de la réalisation de l'accord de coopération, englobant l'ensemble de la chaîne de production, de la production à la vente de pétrole, de gaz, dont liquéfié, et d'électricité", pouvait-on lire dans le communiqué du holding gazier russe.
Gazprom et Eni avaient déjà signé un accord stratégique en 2005, aux termes duquel Eni devait céder à Gazprom les droits de livrer sur le marché italien 2 milliards de mètres cubes de gaz annuellement, à commencer par 2006 (grâce à la réduction des achats en vertu d'un contrat avec Gazexport, la filiale d'exportation de Gazprom). A cette fin, les parties ont créé la maison de commerce Central Energy Italien Gas Holding AG, dont 33% du capital allaient à l'homme d'affaires italien Bruno Mentasti Granelli et le reste à la compagnie russe.
Cette accord ayant provoqué des critiques de la part des régulateurs italiens, la décision avait été prise de préparer une nouvelle rédaction de ce document qui devait porter sur l'électricité, la production et la vente de pétrole, de produits pétroliers et de gaz liquéfié.
D'autre part, Eni, conjointement avec Enel SpA et le groupe russe ESN ont convenu de coopérer sur le marché énergétique et gazier russe, se fixant pour premier objectif l'acquisition de la société Arktikgaz qui appartient à Yukos.
