"Cette semaine, le parlement examinera la question du retrait de la Géorgie de la CEI. Le vendredi 10 novembre, il sera clair si le président Mikhaïl Saakachvili et sa majorité parlementaire décideront de rester au sein de la CEI ou bien de quitter cette organisation qui ne vaut rien", a déclaré Kakha Koukava, du Front démocratique, groupe parlementaire à l'origine de l'initiative.
Toutefois, le retrait de la Géorgie de la CEI est loin de faire l'unanimité au sein du parlement.
Pour le vice-président du parlement Mikhaïl Matchavariani, "cette décision hâtive risque de créer des problèmes pour les Géorgiens".
"Beaucoup de gens ne savent pas que si nous quittons la CEI, les produits que nous importons en provenance d'Ukraine, par exemple, seront 12% plus chers. Nous devons faire preuve de responsabilité et éviter de mettre nos citoyens dans une situation encore plus difficile qu'elle ne l'est aujourd'hui", a-t-il souligné.
Si "la décision politique sur le retrait de la Géorgie de la CEI a été prise", son application doit intervenir de façon à réduire au minium les risques pour la situation financière de la population, a encore estimé M. Matchavariani.