"Fidel est quelqu'un de très robuste", a-t-il affirmé dans une interview publiée par le quotidien Kommersant.
"Il est difficile de dire quand il retrouvera son rythme habituel. Peut-être, d'ici deux ou trois semaines, comme l'a déjà dit Evo", a indiqué M. Alarcon, en référence au président bolivien Evo Morales.
"J'ai entendu dire récemment que Fidel se promènerait déjà dans les rues. Bien sûr, c'est une exagération, mais ce qui est clair, c'est qu'il n'est pas mort, car certains le prétendent toujours. On écrit aussi qu'il souffre le martyre, cela est complètement faux", a assuré le président du parlement cubain.
S'agissant des relations russo-cubaines, M. Alarcon a estimé qu'elles connaissaient "un développement positif". "Avec la Russie, il est plus facile de négocier qu'avec d'autres pays, parce que nos contacts ne datent pas d'hier, a-t-il avoué. Beaucoup d'entreprises cubaines utilisent des technologies russes, donc nous avons besoin de l'assistance russe pour les moderniser".
Interrogé sur la dépendance énergétique de Cuba par rapport au Venezuela, le responsable cubain a rappelé que son pays disposait aussi de ses propres gisements d'hydrocarbures. "Nous importons du pétrole en provenance du Venezuela, mais ce n'est pas notre unique source, a-t-il répondu. Nous avons aussi nos propres gisements, notamment maritimes. L'Inde, l'Espagne, la Chine et le Canada nous aident à les exploiter. La production nationale de pétrole et de gaz satisfait environ la moitié de nos besoins".
Le président du parlement cubain a notamment souligné que "rien n'empêche" les compagnies russes à participer aussi à l'exploitation de ces gisements.
Ricardo Alarcon est arrivé en Russie à l'invitation du président de la Douma (chambre basse du parlement russe), Boris Gryzlov.