(La Transnistrie est une république autoproclamée sur le territoire de la Moldavie - ndlr.)
"Il ne s'agit d'aucun autre plan, et nous n'entendons ranimer aucun autre document sur le règlement transnistrien", a souligné le ministre moldave des Affaires étrangères et de l�Intégration européenne.
Le 22 avril 2005, au Sommet du GUAM ("Organisation pour la démocratie et le développement économique - GUAM") à Chisinau, le président de l'Ukraine, Viktor Iouchtchenko, a formulé une initiative pour régler le problème de la Transnistrie "par le biais de la démocratie".
Le programme en question comportait cinq points. Tout d'abord, "l'administration de la Transnistrie doit créer des conditions indispensables au développement de la société civile et du multipartisme", indiquait le document en question. Ensuite, il convient d'organiser des élections démocratiques et directes au Conseil supérieur (parlement). Le contrôle de ces élections doit être effectué par l'Union européenne (UE), l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la Fédération de Russie et les Etats-Unis en commun avec l'Ukraine.
Selon Viktor Iouchtchenko, la Transnistrie doit ouvrir l'accès de ses entreprises d'armement aux spécialistes ukrainiens.
Par ailleurs, estime Kiev, il est nécessaire de former des groupes de contrôle sur la base du personnel de l'OSCE et d'autres organisations internationales pour veiller au transit de frets sur le tronçon de la frontière entre la Transnistrie et l'Ukraine. L'Ukraine est prête à soutenir les Etats-Unis et l'Union européenne dans leurs efforts en matière de règlement transnistrien, a-t-il été indiqué dans le document.
