Russie et les Etats-Unis appellent la communauté internationale a appuyer leur initiative globale de combattre le terrorisme nucléaire. Une première rencontre internationale dans le cadre de cette décision se tient à Rabat.
On s’attend à ce qu’elle élabore un mécanisme d’adhésion d’autres pays à cette initiative, formulée par les présidents de Russie et des Etats-Unis au sommet de juillet du G8 à Saint-Pétersbourg. L’un de ces objectifs est de prévenir l’acquisition, le transport ou l’utilisation par des terroristes de matériaux fissiles et radioactifs. Un autre consiste dans la mise en place d’un système de sûreté des sites nucléaires pouvant devenir cible des extrémistes. De l’avis du directeur adjoint de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Pavel Zolotarev, l’initiative a pu voir le jour, en particulier, après que les Etats-Unis eurent compris que la Russie avait des choses à apprendre en matière de gestion sûre des unités nucléaires. L’expert a attiré l’attention sur le caractère global de l’initiative :
Le principal est d’engager d’autres pays, afin d’assurer conjointement l’inventaire, le contrôle et la protection physique des matériaux fissiles et radioactifs. C’est une première démarche. Par la suite on devrait perfectionner la base juridique de lutte contre d’éventuels actes de terrorisme nucléaire et assurer une protection physique de telles substances.
On s’attend à ce qu’elle élabore un mécanisme d’adhésion d’autres pays à cette initiative, formulée par les présidents de Russie et des Etats-Unis au sommet de juillet du G8 à Saint-Pétersbourg. L’un de ces objectifs est de prévenir l’acquisition, le transport ou l’utilisation par des terroristes de matériaux fissiles et radioactifs. Un autre consiste dans la mise en place d’un système de sûreté des sites nucléaires pouvant devenir cible des extrémistes. De l’avis du directeur adjoint de l’Institut des Etats-Unis et du Canada Pavel Zolotarev, l’initiative a pu voir le jour, en particulier, après que les Etats-Unis eurent compris que la Russie avait des choses à apprendre en matière de gestion sûre des unités nucléaires. L’expert a attiré l’attention sur le caractère global de l’initiative :
Le principal est d’engager d’autres pays, afin d’assurer conjointement l’inventaire, le contrôle et la protection physique des matériaux fissiles et radioactifs. C’est une première démarche. Par la suite on devrait perfectionner la base juridique de lutte contre d’éventuels actes de terrorisme nucléaire et assurer une protection physique de telles substances.
Sur quels principes peut reposer une coopération internationale dans le cadre de l’initiative russo-américaine ?
Tant qu’il n’y a pas de mécanisme de son application, la voie de coopération avec un troisième pays, disons la Chine, paraît comme la plus prometteuse. La Russie et la Chine possèdent des voies de transport colossales, et en conséquence, sont en mesure de prendre sous contrôle le transport de tels matériaux. La Chine et les Etats-Unis peuvent engager un travail dans des sphères qui leur sont les plus proches. A une étape suivante l’interaction peut passer au niveau des organisations internationales. Notamment, de l’Organisation de coopération de Shanghai qui compte parmi des observateurs des pays comme l’Inde, le Pakistan et l’Iran. A mon avis, ce serait bien efficace. Qui plus est, c’est justement la direction qui n’éveillerait pas la méfiance de la part des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Au contraire, inciterait les organisations internationales occidentales et celle de coopération de Shanghai à une interaction dans cette sphère, peut-être aussi par les filières de l’OTAN, a remarqué Pavel Zolotarev.
Tant qu’il n’y a pas de mécanisme de son application, la voie de coopération avec un troisième pays, disons la Chine, paraît comme la plus prometteuse. La Russie et la Chine possèdent des voies de transport colossales, et en conséquence, sont en mesure de prendre sous contrôle le transport de tels matériaux. La Chine et les Etats-Unis peuvent engager un travail dans des sphères qui leur sont les plus proches. A une étape suivante l’interaction peut passer au niveau des organisations internationales. Notamment, de l’Organisation de coopération de Shanghai qui compte parmi des observateurs des pays comme l’Inde, le Pakistan et l’Iran. A mon avis, ce serait bien efficace. Qui plus est, c’est justement la direction qui n’éveillerait pas la méfiance de la part des Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Au contraire, inciterait les organisations internationales occidentales et celle de coopération de Shanghai à une interaction dans cette sphère, peut-être aussi par les filières de l’OTAN, a remarqué Pavel Zolotarev.
