"Le diplomate français a espéré voir à l'avenir la région dans de meilleures conditions, dans un contexte de paix et de stabilité, ce qui profiterait à tous les pays de cette partie du monde. Cela dit, M. Cuny a déploré que tout ne dépende malheureusement pas de la seule Arménie", a fait savoir à RIA Novosti la Direction des relations publiques du gouvernement arménien.
M. Cuny a salué la volonté manifeste de l'Arménie de faire progresser énergiquement le processus de règlement du conflit dans le Haut-Karabakh dans le cadre du Groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), tout en soulignant que la communauté internationale n'accepterait jamais une solution armée de ce problème.
Le chef du gouvernement arménien souscrit à l'avis de l'ambassadeur français, en faisant remarquer que l'Arménie avait toujours aspiré à établir des relations de bon voisinage avec tous les pays environnants et à voir ouverte sa frontière avec la Turquie. Quoi qu'il en soit, a poursuivi M. Makarian, ces appels de l'Arménie et de l'ensemble de la communauté internationale, de la France en premier lieu, ne rencontrent toujours pas d'écho approprié de la part de la Turquie.
Or, le premier ministre de l'Arménie a espéré que le processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE) aidera Istanbul à se rendre compte du caractère sérieux du problème.