A la Fédération des communautés juives de Russie, on a précisé à RIA Novosti que des inconnus ont tracé un slogan antisémite et dessiné un svastika sur les murs.
La communauté juive de Vladivostok s'apprête à demander l'ouverture d'une enquête auprès de la justice locale et adressera un message officiel à l'administration de la ville.
Israel Silberchtein, rabbin de la synagogue, a annoncé pour sa part qu'une réunion tapageuse de nationalistes radicaux et de skinheads du cru s'était déroulée il y a cinq jours sur un quai de la ville. Le rabbin n'exclut pas que l'"attaque xénophobe" de jeudi puisse en être le résultat.
"Malheureusement, il ne s'agit pas de la première attaque contre une synagogue au cours de ce dernier mois, il suffit de se rappeler les incidents de Khabarovsk et d'Astrakhan. Il est évident que la propagande xénophobe et les réunions permettent aux nationalistes de se sentir plus forts", a déclaré, commentant l'affaire de la synagogue de Vladivostok, le directeur des relations publiques de la Fédération des communautés juives de Russie Bouroukh Gorine.
"Une foule de radicaux bien organisée en colonnes peut être dirigée par des manipulateurs habiles contre n'importe qui, d'où le danger des meetings et autres marches", a affirmé M. Gorine.