Plus de 200 joueurs étrangers évoluent dans les 16 clubs de la Premier liga russe.
"Cette abondance de joueurs étrangers empêche nos jeunes talents de progresser", a-t-il expliqué.
Une limitation introduite cette année dans le championnat russe oblige les équipes à ne pas faire jouer plus de huit footballeurs étrangers en même temps, quota qui va progressivement descendre à cinq d'ici à 2010.
"De plus, à partir de l'année prochaine les clubs devront s'acquitter d'une taxe de 30.000 dollars pour chaque joueur étranger", a annoncé récemment Vitali Moutko, président de la Fédération russe de football.
Répondant à la question de savoir pourquoi, malgré l'arrivée de Guus Hiddink à la tête de l'équipe nationale, cette dernière n'obtenait toujours pas de résultats probants, le président a répondu que le problème ne résidait pas dans la nomination d'un nouvel entraîneur, mais dans l'organisation même du football russe.
Poutine a également souligné que l'entraîneur hollandais était un bon spécialiste, comme il l'a prouvé en entraînant plusieurs équipes nationales.
Parmi les problèmes auxquels doit faire face le football russe, le président a cité également la mauvaise qualité des terrains: "Nous manquons de bons terrains, nous en avons beaucoup moins que les pays développés sur le plan footballistique".
D'autre part, "la Russie accorde très peu d'attention aux jeunes ou aux enfants qui veulent faire du sport en général et du football en particulier", a-t-il ajouté.