"Je pense que l'organisation Human Rights Watch et d'autres encore ont accordé trop de crédit aux paroles de l'écrivain classique Saltykov-Chtchedrine qui estimait que l'inexécution des lois russes compensait leur sévérité. Si cette ONG a cru qu'il en est ainsi, elle a eu tort", a noté le député donnant son avis sur la situation concernant cette ONG.
"Les modalités de réenregistrement de ces ONG ne sont pas non plus excessives", a souligné le député.
Selon M. Kossatchev, si certaines ONG ont envie de "faire du scandale", c'est leur droit, mais elles en assument la responsabilité.
Pour les organisations qui sont prêtes à travailler, les exigences de la loi ne sont pas exorbitantes, a répété le député.
"Nous insisterons sur la transparence des activités des ONG", a-t-il noté.
Le président du comité de la Douma a rappelé que la loi russe sur les ONG a été adoptée compte tenu des recommandations du Conseil de l'Europe et que son élaboration a été menée compte tenu de l'avis des experts de cette organisation.
Il s'agit d'une loi extrêmement importante et sa mise en �uvre est constamment contrôlée par les parlementaires. La partie russe est reconnaissante envers le Conseil de l'Europe pour son concours, a encore ajouté M. Kossatchev.