"Avec Rosneft, nous débattons de la possibilité d'instituer un consortium. Car à nous seuls, nous ne pourrons rien faire là-bas", a indique M. Alekperov interrogé par les journalistes au sujet des projets étudiés par le groupe pétrolier russe en Chine.
Selon le président de Lukoil, la préparation à la création d'un consortium en est encore au stade initial. M. Alekperov s'est refusé à en fournir les détails. "Nous avons seulement abordé l'étude des besoins de la région (en pétrole)", s'est-il contenté de noter.
A l'échelle mondiale, la Chine est un des plus grands importateurs d'hydrocarbures et les livraisons actuelles russes s'avèrent insuffisantes pour une économie en pleine expansion se développant à près de 9,5% par an.
En août dernier, le premier ministre chinois Wen Jiabao avait appelé le gouvernement russe à revoir sa stratégie dans la construction de l'Oléoduc de Sibérie qui doit aller tout droit sur la côte pacifique, vers le Japon, et contourner la Chine.
D'autre part, Pékin a déjà approuvé le chantier de deux autres conduites de pétrole le long de la Route historique de la Soie, dans le but de se garantir des livraisons d'énergie et d'atténuer les surcharges que connaissent les voies de transport existants. L'un des oléoducs devra, selon ces projets, atteindre le Kazakhstan.
