"Je tiens à profiter de cette occasion pour inviter le premier ministre du Liban, Fouad Siniora, à s'entretenir tête à tête", a notamment déclaré M. Olmert, intervenant lundi à la Knesset (parlement israélien) à l'ouverture de la session parlementaire d'hiver.
"Des négociations directes peuvent apporter la paix à nos peuples", a espéré le premier ministre de l'Etat hébreu.
A signaler que M. Olmert avait déjà fait une proposition similaire début septembre dernier, à peine quelques semaines après la fin de la compagnie libanaise d'Israël, guerre longue de 34 jours. A peu près à la même époque, M. Siniora avait formellement déclaré que le Liban serait le dernier pays arabe à signer un accord de paix avec Israël.
Par ailleurs, M. Olmert s'est aussi déclaré prêt à rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, tout en excluant, cependant, à l'étape actuelle, toute possibilité d'un dialogue avec le gouvernement palestinien en place, sous contrôle des islamistes du mouvement Hamas et du président de la Syrie, Bachar al-Assad.
Pour ce qui est du cabinet palestinien qui est toujours serré dans l'étau de l'isolement politique international et du blocus économique, Israël en attend la mise en application des trois conditions de base formulées par le Quartette de médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (USA, Russie, Union européenne, Onu), et plus précisément la reconnaissance à l'Etat hébreu du droit à l'existence; l'abandon de la violence et la confirmation des ententes palestino-israéliennes enregistrées auparavant.
Quant à la reprise du dialogue de paix avec la Syrie, suspendu en 2000, les autorités israéliennes y mettent comme préalable la cessation du soutien par Damas des groupes radicaux palestiniens.
