MOSCOU, 13 octobre — RIA Novosti. Malgré la publication de photographies sensationnelles qui témoignent de la fonte considérable des glaces de l'Océan Glacial Arctique, les astronomes de Saint-Pétersbourg prouvent que la Terre subira, au cours des décennies prochaines, non pas un réchauffement climatique global, mais un refroidissement global.
Khabiboulla Abdoussamatov, chef du secteur d'études spatiales de l'Observatoire astronomique de Poulkovo de l'Académie des sciences de Russie, a confirmé que la mini-période glaciaire déjà observée au 17e siècle allait se répéter. A cette époque, une baisse globale de la température fut observée en Europe, en Amérique du Nord et au Groenland. La Tamise et les canaux de Hollande s'étaient recouverts de glace et les habitants de certaines agglomérations du Groenland furent contraints d'abandonner leurs foyers à cause du froid.
Khabiboulla Abdoussamatov et ses collègues se sont fondés, dans leurs pronostics pessimistes, sur les variations de l'activité solaire observées tous les 11 ans et chaque siècle. Selon les scientifiques, au 20e siècle, le Soleil a accru son émission d'énergie qui a déjà atteint son maximum, après quoi l'activité solaire commencera à baisser. En 2012, il faut s'attendre à une baisse de la température annuelle moyenne de la surface de la Terre. Un refroidissement global aura lieu entre 2055 et 2060.
Les estimations des astronomes de l'Observatoire de Poulkovo seront vérifiées à l'aide des nouveaux appareils qui seront installés à bord de l'ISS en 2007. Mais les scientifiques sont certains, dès aujourd'hui, que, par exemple, le protocole de Kyoto n'est plus nécessaire, car la baisse de la température globale se produira sans la réduction des émissions des gaz à effet de serre par les pays industrialisés. Bien entendu, les glaces de l'Arctique ne fondront pas.