Le projet de résolution sur la Géorgie est de nouveau examiné jeudi au CS de l'ONU dans le cadre des consultations qui se déroulent à huis clos.
Selon Mme Zakharova, ce nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a pour base la variante initiale proposée auparavant par la Fédération de Russie.
"Quoi qu'il en soit, nous avons consenti à un compromis, en faisant entrer dans le texte des propositions d'un autre projet de résolution sur la Géorgie qui avait été proposé avant par l'Allemagne", a-t-elle dit.
"La Russie propose de mettre le nouveau projet de résolution sur la Géorgie au vote vendredi 13 à la réunion du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies", a précisé la porte-parole de la mission russe.
C'est le 3 octobre dernier que la Russie a déposé au Conseil de sécurité de l'ONU son projet de résolution sur la Géorgie. Ce document propose, entre autres, de prolonger le mandat des soldats de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien et d'"inviter bien" la Géorgie à retirer ses troupes des gorges de Kodori, troupes qui y avaient été introduites contrairement à toutes les ententes enregistrées.
(L'Abkhazie est une république autoproclamée sur le territoire de la Géorgie - ndlr.)
Le délégué permanent des Etats-Unis après de l'Organisation des Nations Unies, John Bolton, a déclaré devant les journalistes qu'il n'allait pas soutenir le projets de résolution russe sur la Géorgie. "C'est une approche qui n'est pas suffisamment équitable et équilibrée", a-t-il dit notamment.
Le 4 octobre, la deuxième variante de projet de résolution sur la Géorgie a été soumise au CS de l'ONU. Selon le délégué permanent russe auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, ce projet alternatif de résolution a été proposé par "les membres européens du Conseil de sécurité, représentant le soi-disant groupe des amis de la Géorgie".
La dernière résolution, adoptée le 31 août dernier, insistait sur "l'importance d'une coopération étroite et efficace entre les observateurs militaires de la Mission d'observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG), d'une part, et les forces de maintien de la paix de la Communauté d'Etats indépendants (CEI), de l'autre, car à présent elles jouent un très important rôle de stabilisation dans la zone du conflit".
