Prochaine collision entre une comète et la Terre : la science officielle rassure

S'abonner
Les scientifiques de l'Observatoire astronomique de Poulkovo, près de Saint-Pétersbourg, ne croient pas qu'une comète entrera prochainement en collision avec la Terre, comme l'a annoncé l'astronome Nikolaï Fedorovski.
SAINT-PETERSBOURG, 12 octobre - RIA Novosti. Les scientifiques de l'Observatoire astronomique de Poulkovo, près de Saint-Pétersbourg, ne croient pas qu'une comète entrera prochainement en collision avec la Terre, comme l'a annoncé l'astronome Nikolaï Fedorovski.

En octobre, certains médias ont rapporté que Nikolaï Fedorovski avait prédit pour le 28 octobre une collision entre un corps céleste important et la Terre.

Le porte-parole de l'Observatoire, Sergueï Smirnov, a précisé dans son entretien à RIA Novosti qu'il existe des systèmes spéciaux de surveillance des corps célestes potentiellement dangereux.

"Toutes les 24 heures, une trentaine de tonnes de corps célestes retombent sur la Terre. Dans leur majorité absolue, ce sont des grains de poussière cosmique qui se consument dans les hautes couches de l'atmosphère", explique-t-il.

Des corps de plus de 100 m de diamètre sont considérés comme dangereux. Comparables au météorite de la Toungouska, ils peuvent, en cas de collision avec la Terre, provoquer une catastrophe d'ampleur régionale. Des corps de près de 1 km de diamètre menacent d'une catastrophe continentale.

"La collision avec un corps de près de 10 km de diamètre pourrait provoquer une catastrophe globale. Celles-ci ont lieu toutes les dizaines de millions d'années et s'accompagnent de changements climatiques sérieux. Il se peut que les dinosaures aient justement disparu suite à de tels changements", a estimé le porte-parole de l'Observatoire de Poulkovo.

Selon lui, un gros astéroïde pourrait se rapprocher de la Terre dans vingt ans environ.

"Nous envisageons le probable rapprochement d'un astéroïde de la Terre en 2028. Un gros corps céleste passera à une distance assez proche de la planète et pourrait alors changer d'orbite. Dans ce cas, lors de son rapprochement suivant dans les années 2030 le risque de collision sera encore plus élevé", a expliqué Sergueï Smirnov.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала